Agalawal a réalisé avec succès son point samedi dernier au Palais de la culture de Treichville.

Devant plus de 4000 spectateurs acquis à sa cause, Kobenan Kouman, alias Agalawal, a offert un spectacle magistral le 13 Avril 2019 à la salle Anoumabo du Palais de la culture.

Après «Rendez vous à l’Ambassade» en 2017, «Je me jette à l’eau» en 2018, l'Ambassadeur Agalawal avait rendez vous avec ses fans samedi dernier, pour le 3e One Man Show de sa carrière, intitulé «Le Point».

Dans une salle Anoumabo entièrement pleine, l’enfant prodige du Zanzan a mis tout le monde d’accord sur son talent.

Il est 20h02, le spectacle s’ouvre sur 2 individus, qui ne sont autre que des  farceurs. Déguisés au style typique d’Agalawal, ils revendiquent le titre : Ambassadeur Agalawal, sous le regard amusé du public. Plus tard, apparaît sur la scène Agalawal (le vrai), dans un tonnerre de cris de joie.

Habillé dans un costume Rouge-Bordeau, l’humoriste s’aperçoit que des individus  entreprennent de le déposséder de son titre. Sentant son fameux «tabouret» en péril, il n’hésite pas à recourir à la police pour préserver le précieux siège. «Mon tabouret d’ambassadeur, tu peux tout me prendre, sauf ça. Dieu merci que mon tabouret d’ambassadeur ne m’a pas été dépossédé» nous dira t-il avec humour à la fin du spectacle, pour cadrer à l’actualité.

Le spectacle «Le Point» est lancé sur des chapeaux de roue. Visiblement bien inspiré, l’humoriste décortique l’actualité sociopolitique du moment, à travers diverses thématiques : «l’Ecole ivoirienne», «l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire», «l’Ivoirien d’aujourd’hui», «l’infidélité»... », tout y passe. Dans un humour bien assaisonné, à la sauce ivoirienne, Agalawal n’hésite pas à toucher du doigt certains maux qui minent notre société actuelle. L'Ambassadeur fait ainsi  le «Point» à son auditoire.

Durant pratiquement 2 heures d’horloge, Agalawal distille la bonne humeur aux 4000 spectateurs, venus savourer de bons moments d’humour. Le Point tant annoncé, a été réalisé avec succès le samedi dernier par l’humoriste Agalawal.