• Côte d’Ivoire : Djekanou, pour avoir dit non à l’orpaillage clandestin dans son village, un homme tabassé se retrouve menotté sur le lit d’hôpital

     

     

    L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes qui dorment

     

     

    Kouassikro, village situé à environ 15 kilomètres de Djekanou est depuis ces derniers jours le théâtre de contestation d’une frange de sa population du fait de l’orpaillage clandestin qui y règnerait.

    Selon des informations, 7 personnes dont Koffi Brou, l’ancien président des jeunes de Kouassikro auraient été interpellés par la brigade de gendarmerie de Djekanou le Mercredi 24 Juillet dernier pour avoir dit non à l’orpaillage clandestin à Kouassikro. À en croire des informations, les 7 jeunes de Kouassikro qui auraient été mis aux arrêts sur instructions des autorités administratives et sécuritaires de la localité de Djekanou, n’auraient droit à la quiétude que lorsque ces derniers accepteront de reconnaître un document autorisant l’orpaillage clandestin à Kouassikro.

    Sur le même sujet, un scénario un peu plus dramatique s’est produit dans la journée de ce Mardi 06 Août àKouassikro, lorsque qu’un fils de ce village, Yao Hubert, journaliste et cadre de la localité qui s’y est rendu pour sensibiliser ses parents sur la dangerosité de l’orpaillage clandestin et leurs demander d’empêcher cette pratique sur leur terre, aurait été copieusement tabassé par des gendarmes.

    Après la bastonnade infligée au confrère qui se serait simplement opposé à la pratique de l’orpaillage clandestin dans son village par la sensibilisation de ses parents, Yao Hubert a été transféré à l’hôpital général de Toumodi où, admis dans une chambre, le confrère comme un véritable criminel recherché, avait son bras menotté au chevet de son lit d’hospitalisation.

    Présents à l’entrée de l’hôpital, des gendarmes y seraient pour la sécurisation du site selon des indiscrétions, mais également empêcher une éventuelle fuite de Yao Hubert qui est hospitalisé. Motif trouvé ridicule selon une source sur place car pour elle, « comment quelqu’un qui est attaché comme ça comme un prisonnier puisse s’échapper ? Parce qu’il a tout simplement dit non à l’orpaillage clandestin dans son village.»

    Face à cette situation vécue ces temps-ci à Kouassikro qui serait, selon plusieurs témoignages sous l’onction desautorités administratives, politiques et sécuritaires de Djekanou, le ministère des Mines et de la Géologie devrait jeter un regard sur cette activité d’orpaillage dans ce village.

     

    L’image contient peut-être : une personne ou plus

    « Cette photo montrant un policier à cheval tirant un homme noir avec une corde fait scandaleToumodi: Des populations de deux villages saccagent la gendarmerie de Djékanou »

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :