Le jeune homme, 28 ans, environ 1m68, dont les victimes ne se comptaient plus, opérait aussi bien dans les domiciles privés que dans les hôtels. Comme un félin, il se glissait dans les plus petits espaces des fenêtres pour voler et violer parfois ses victimes. Mais il a toujours trouvé les moyens pour s’échapper des mailles de la police.

Mercredi, une de ses victimes, cliente dans un hôtel, porte plainte à la police. 600 mille francs et deux téléphones de grande marque emportés. La victime précise que le voleur portait un blouson noir. Plusieurs autres plaintes pour vol sur la table du premier responsable du commissariat de Dimbokro portent cette précision.

Muni des informations données par la plaignante, le commissaire Tébily met en branle son équipe. Le téléphone de la victime est tracé. Des jeunes filles, ses comparses avec qui il faisait la belle vie avec l’argent volé sont appréhendées. Grâce à leurs informations Ramane est cueilli.

Une perquisition à son domicile permet de mettre la main sur 10 téléphones portables de grande marque, un ordinateur portable appartenant à un gendarme. En attendant d’être déféré devant le parquet pour répondre de ses actes, Ramane réfléchit au fond des cachots du commissariat de police.