Au moins 207 personnes sont décédées après des attentats-suicides à la bombe commis contre des kamikazes dans des églises et des hôtels cinq étoiles lors d'un attentat terroriste commis le dimanche de Pâques au Sri Lanka. 

Les huit explosions qui ont eu lieu aujourd’hui ont touché des points de repère autour de Colombo et sur la côte est du Sri Lanka, ciblant des chrétiens, des clients d’hôtels et des touristes étrangers, faisant au moins 450 blessés et tuant trois citoyens britanniques et deux citoyens ayant la double nationalité britannique et américaine.

Six bombes ont explosé l'une après l'autre, puis deux autres explosions deux heures plus tard, lors des pires violences au Sri Lanka depuis la fin de sa guerre civile de plusieurs décennies, en 2009. 

Alors que les détails de l'horreur sont apparus aujourd'hui, Shantha Mayadunne, chef de la télévision sri-lankaise, et sa fille londonienne, Nisanga, ont été parmi les premières victimes. 

Dans le même temps, un responsable du Cinnamon Grand Hotel de Colombo a déclaré que l'attaquant avait déclenché la terrible explosion dans un restaurant bondé à 8h30, après avoir fait la queue pour prendre un petit-déjeuner buffet.

Au moins 35 étrangers auraient été tués lors des attaques, dont cinq Britanniques, dont deux citoyens américains et britanniques. 

Trois autres Indiens, deux Turcs, un citoyen portugais et un nombre indéterminé de ressortissants néerlandais et chinois seraient également décédés.  

Sept suspects ont été arrêtés. Il était apparu que le chef de la police du pays avait mis en garde contre un complot extrémiste islamique visant les "grandes églises" 10 jours auparavant, mais aucun groupe n'a encore revendiqué l'attaque.   

Le ministère sri-lankais de la Défense a ordonné le couvre-feu avec effet immédiat «jusqu'à nouvel ordre», tandis que l'accès aux services de messagerie des médias sociaux a été fermé. 

Les images de la barbarie