• Logée dans maison au milieu de la forêt aux grand dam des autorités une institutrice se fait violer. Cela est révélateur des conditions de vie precaires des instituteurs dans les villages.

     

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    Avant hier une institutrice dénonçait les conditions précaires dans lesquelles elle vivait à son lieu d'affectation ainsi que la décision de son inspecteur de la muter dans un petit village perdu à 85km de DAOUKRO pour vivre dans une maison isolée près de la forêt. Des personnes ont trouvé qu'elle devait l'accepter parce que c'est son sacerdoce.

    Aujourd'hui voilà une autre institutrice qui se fait violer ni vu ni connu dans une maison perdue au milieu de la forêt. Au nom de quoi? Du sacerdoce ? Quand est-ce qu'on comprendra que nos fonctionnaires ont droit au minimum de sécurité et de conditions de vie agréables ? Si cette institutrice violée s'était plaint auparavant de ce lieu d'affectation, on aurait trouvé à redire. Aujourd'hui voilà elle se fait violer tranquillement ni vu ni connu parce qu'elle vit dans une maison isolée entourée de forêt.

    Regardez vous même la maison et son emplacement. Qui viendra à ton secours en cas d'agression la nuit si tu vis dans ce lieu? Les gens n'ont aucune idée du danger que vivent les instituteurs dans les villages. Ils sont détestés par les villageois la plupart du temps. Mais tout ça on voit pas. C'est sacerdoce seulement qui est dans bouche des intellos de Facebook.

    Il faut que nos gouvernants votent des lois visant à ne plus jamais muter des maîtresse dans des lieux aussi sordides. Ce sont des femmes. Elles n'ont pas la même force et la même résilience que nous. On peut pas déposer une femme dans une sordide maison isolée et perdue au milieu de la forêt. Un homme d'accord mais pas une femme.

     

    Témoignage d'un collègue de l'institutrice violée à SANDEGUE :

    "Ces événements tragiques se déroulent dans la DRENA de BONDOUKOU, dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 octobre 2021.

    Il est 23 heures, Mme T.A. entend un bruit suivi d'un calme plat. Elle pense à des animaux domestiques noctambules puis remet son drap sur elle.

    10 minutes plus tard, elle entend un autre bruit, qui a doublé d'intensité, dans la maison. Elle se lève et part vers la porte de sa chambre.

    Soudain, un homme armé d'un pistolet et d'une machette, pointe le pistolet sur elle.

    Il lui demande de la fermer sinon elle n'aura pas la chance d'aller chercher son salaire du mois. La maîtresse a peur. Elle ne sait que faire. Elle ferme la bouche. L'homme avance vers elle et lui demande de se mettre à genoux.

    Elle exécute en tremblant. Il sort une corde et ligote les bras de la pauvre maîtresse. Il sort ensuite du scotch et le passe à plusieurs reprises sur la bouche.

    Il fait croire à la maîtresse qu'ils sont deux en ces termes : «Élément, surveille la porte. Je la tue et on gagne temps.»

    Il dépose ses armes et passe à l'acte abominable jusqu'à 1 heure du matin !

    [C'est le lieu démentir l'information selon laquelle, notre collègue a été victime d'un viol collectif.]

    Après ce culte infernal, il ligote ses pieds, referme la porte de la chambre et du salon sur la maîtresse affaiblie et se fond dans le village.

    Elle essaie de crier en vain. Elle rampe pour essayer de faire du bruit devant la porte. Tout le monde dort ! Elle est meurtrie dans sa chair et dans son âme. Elle décide de réserver le peu de souffle qui lui reste pour le matin.

    Il est 6 heures du matin, elle entend les bruits du balai de la femme de son directeur d'école. Elle essaie de faire du bruit avec tout ce qu'elle touche. Elle est étouffée. Elle est à deux doigts de s'évanouir.

    Heureusement, elle aperçoit une assiette porcelaine. Elle essaie de casser l'assiette pour faire plus de bruit. Elle continue encore et encore...

    «Maîtresse, maîtresse, maîtresse...» !

    Elle entend la voix de femme de son directeur d'école. Oufff !

    Son directeur d'école casse les portes et demande à sa femme d'aller apprêter la pauvre maîtresse pour qu'elle explique ce qui s'est passé.

    Après explication, le directeur alerte le secrétaire général du MIDD de la section locale de Sandégué, SG KESSÉDÉ. Il se rend dare-dare à l'EPP D... Il s'enquiert de la situation.

    Devant la gravité de l'acte, il demande la fermeture immédiate de cette école située à 25 km de la ville de SANDÉGUÉ.

    Il emmène la collègue à l'hôpital de Sandégué, fait une déclaration à la gendarmerie et rédige un courrier de protestation adressé à l'IEPP dont le sous-préfet et le préfet de Sandégué et le DRENA de Bondoukou sont ampliataires.

     

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